''Demande d'atterissage...''
Le soldat en charge des autorisations d'atterrissage ouvrit légèrement un oeil. Il soupira et le referma. La demande se fit plus incistante. Le soldat se leva en jurant, un oeil à moitié ouvert. Il se dirigea vers la table de contrôle, se dirigeant plus ou moins de mémoire :
- Hé ! Qu'esse vous voulez ?
Un nouveau juron sorti de la bouche du soldat, le micro du comlink était toujours activé. Il pianota quelques instants sur le tableau de commandes, repérant le lieu d'émission de la demande et verrouillant le vaisseau. Il ramena ensuite le micro devant lui :
- Bon. Déclinez votre identité, la raison de votre venue, votre chargement et... ah oui ! Votre code d'accés.
Il reposa le comlink sur la table et alla chercher son fauteuil, le ramenant vers les commandes avant de s'assoire à nouveau dessus, les pieds sur l'ordinateur. Le soldat soupira. Encore un imbécile qui venait ici. Il avait rejoint l'AP pour la simple et bonne raison qu'il avait failli se faire capturer par un groupe de guerriers vongs. Ne pouvant pas quitter Coruscant, ou Yuuzhan'tar, comme était son nouveau nom, il avait eu le choix entre rester pour lutter ou rejoindre l'ennemi. Le choix n'avait pas été difficile. Maintenant il n'allait cependant pas déserter mais il avait des idées bien arrétées. Surtout sur les fous suicidaires qui continuaient à venir sur la capitale du nouvel Empire Vong. En même temps il ne pouvait pas les arrêter, alors autant les laisser passer. Alors que ses "compagnons" d'arme vérifiaient pendant deux heures l'absence totale d'armes sur le vaisseau, lui s'en contre-fichait. Il savait qu'il y avait un groupe de soldats de l'AP au hangar. Groupe qui fouillerait de toute façon le vaisseau. Si la oindre arme était découverte, le vaisseau était détruit et le pilote, à moins qu'il ne soit extrèmement convaincant, était enfermé quelques heures puis exécuté. Le soldat attendi de recevoir les données demandées puis valida la demande.
- C'est bon. Pouvez atterrir. Hangar n°4. Une patrouille fouillera votre vaisseau pour s'assurer qu'il n'y a pas de marchandise non-déclarée ni la moindre présence d'armement. Vous pourrez repartir à partir de demain.
En vérité le pilote aurait pu repartir quelques minutes après être arrivé mais le soldat était au poste jusqu'au lendemain, et là, tout ce qu'il voulait, c'était dormir. Il éteignit son comlink et fit descendre le dossier du fauteuil, les pieds toujours posés sur le tableau de commandes. Il ferma les yeux.