Grand Salon

Le grand salon est la pièce principale de la Forteresse. C'est içi ou Bha'Al passe le plus clair de son temps, sur un fauteuil ou l'on vient lui jouer de la musique, le nourrir. Devant lui se trouve une trappe dans laquelle ne se trouvent pas un, mais deux Rancors afin de faire disparaitre les gêneurs. La salle est assez vaste et est toujours occupée de gardes, de conseillers, d'amis, de mercenaires, de musiciens et de danseuses qui sont là pour divertir le maître des lieux.

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Le Hutt ouvris, un oeil. Puis l'autre. Il venait de se réveiller de sa nuit, et a peine venait'il de s'etirer qu'il ordonna qu'on lui apporte à manger, et ses musiciens ainsi que son conseiller. Aujourd'hui allait être une dure journée, Bha'Al avait un gros contrat a signer afin de se lançer dans le trafic d'esclaves. Sur ce coup là le Hutt inovait, lui qui avait pour habitude de toujours se cantonner au trafic d'armes et de bâtons de la mort, Bha'Al esperait pouvoir gagner plus, en travaillant plus. Ces maudits Vongs freinaient considérablement ses profits, et le pauvre Hutt n'avait plus les moyens de faire réparer la demi-douzaine de speeders qui lui appartenaient. Mais aussi, le Hutt voyait grand, son rêve était de s'acheter un croiseur stellaire impérial. Bien sûr, il n'aurait pas d'équipage mais qu'importe, le Seigneur du Crime avait de nombreux sbires sous ses ordres. Son réseau s'étendait de Nar'Shaddaa sa planète natale jusqu'a Tatooine, le long des longues routes hyperspatiales. Lorsque l'émissaire arriva, le Hutt discutta avec l'émissaire, et signa le contrat, en négociant un meilleur taux. Même si le Hutt était d'humeur blagueuse, on ne rigolait absolument pas avec les affaires ! Le dernier émissaire envoyé qui avait tenté de rouler le Hutt dans le sable s'était retrouvé écartelé avant d'être jetté aux Rancors... Tout comme un autre émissaire qui avait osé tenter une pointe d'humour sur le Hutt...

Dix, dix soldats de l'Armée de la Paix en armures Katarn modifiée, comme tous les soldats d'ailleurs. En effet l'armure de combat crée sous l'ancienne République pour l'armée des clones puis démantelée par Palpatine lors de son arrivée au pouvoir car jugée trop couteuse était devenue l'armure de base de tout soldat de l'AP. Seules différences, seuls les gradés possédaient à présent la vibrolame au poignet et le casque avait été revu sous un nouveau design, ressemblant maintenant à un visage Yuuzhan Vong. Ainsi équipés et leur fusil blaster entre les mains les soldats s'avancèrent dans la forteresse, guidé par plusieurs gardes de Bha'Al, le nouveau chef Hutt et officieusement seigneur du crime de ce secteur. Bien entendu Zor Trogu connaissait ce double jeu mais par manque de preuves et parce que ses actions ne nuisaient pas encore à l'Empire Vong, celui-ci lui laissait exercer ses activités, tant qu'il continuait de payer les taxes régulièrement. Le chef du petit goupe, un sergent anonyme parmis tant d'autres, s'avança légèrement, sans poser un pied sur la large trappe conduisant dans la fosse aux Rancors. Il se frappa le coeur et prit la parole sous son casque :

- Bha'Al, chef du clan Hutt Hitsar. En tant que maître officiel, après autorisation donnée par le Seigneur Suprême, de Tatooine, planète annexée par l'Empire Vong, c'est à vous que revient la tâche de payer la taxe impérial selon les données vous ayant été données par notre maître à tous.

Le sergent devait recevoir l'argent donné par le Hutt, il ne savait cependant pas le montant demandé ni le montant donné, mesure de précaution prise par les dirigeants. Il était ainsi difficile de faire confiance à la limace, en même temps Bha'Al n'avait aucun intérêt à tenter de tricher sur la somme donnée s'il ne voulait pas voir débarquer, dans son palais, un escadron complet de guerriers Vongs. Le sergent fit un signe discret à ses soldats, il ne fallait tout de même pas être stupide, ainsi chaque soldat se tenait sur le qui-vive, ayant reçut l'ordre, sur ce simple geste des doigts, de faire feu à volonté.

Les soldats qui n'avaient pas les yeux rivés sur Bha'Al observaient la cour du salon. Des danseuses aux gardes, en passant par les musiciens et plusieurs mercenaires, tous étaient armés. En cas de lutte, aucun d'entre eux ne s'étant vu assigné d'explosif, ils ne feraient pas le poids longtemps. Pour combattre la desertion, le haut-commandement de l'AP trouvait un entrainement encore plus redoutable presque tous les mois. Ces neuf soldats étaient de la dernière "fournée", capable, une fois gavés de neuro-styms, d'agir de façon six fois plus rapide que des soldats normaux, les précieux neuro-styms étaient conçus pour être mortels, douze heures après l'extraction et la mise en place dans des seringues qui se placeraient à l'intérieur de l'armure. Ainsi le marché noir ne pouvait pas vendre ces produits, presque impossible à dérober, puis presque immédiatement mortels. Si les soldats étaient deux fois plus nombreux, avec le liquide survitaminant, ils auraient put s'en sortir en cas de conflit. Mais là, à dix contre la cour, tous les neuro-styms du monde ne suffiraient pas. A ce moment un droïde de protocole retransmit les paroles de son chef. Il était près à payer, tant mieux pour lui. Le Hutt pianota sur un databloc qui venait de lui être amené. Le sergent hocha la tête et répondit dans un hutt presque parfait pour quelqu'un n'ayant pas les organes et la bouche démesurée de ces grosses limaces :

- Nous vous remercions de votre coopération. Pour les délais, si vous avez une quelconque réclamation à faire, je vous propose d'envoyer une commision sur Yuuzhan Tar'h, au quartier général du haut commandement de l'Armée de la Paix, cette commission sera reçue avec les égards de diplomates.

Le sergent hocha de nouveau la tête et rangea sa propre arme, sans demander aux autres soldats de le faire, lui avait toujours ses vibrolames aux poignets, il était d'une génération plus ancienne, les méthodes d'entrainements lui parraissaient enfin efficaces mais il n'en faisait plus partit. Cependant il avait un autre atout, son corps qu'il avait volontairement surdosé de neuro-styms était devenu sur-développé à l'état normal, il pouvait cependant, toujours prendre des doses de neur-stym, augmentant ses capacités jusqu'à douze fois celles d'un homme normal. Lui ne craignait pas de mourir en mission puisqu'aux yeux de tous il était déjà mort, son coeur fonctionnait dix fois plus vite qu'un coeur normal, aussi son acte de décés avait été signé pour faciliter la chose, lorsque son coeur lui bondirait hors de la poitrine il suffirait de le jeter dans un trou et tout serait fini. Sur ce les dix hommes se retournèrent, activant les detecteurs à l'arrière de leurs casques, et s'éloignèrent.

- Je reprends personellement la direction de Tatooine, Bha'Al Hitsar ne me convient plus, il prend trop de libertés.

- Devons-nous lui laisser une chance ?

- Bien entendu. Vous enverrez un escadron de soldats de choc Taraz. Il pourra partir avant que le palais ne soit bombardé. Sur les ruines encore fumantes vous construirez le nouveau centre de commandement.

- Et s'il résiste ?

- N'attendez pas mon ordre pour envoyer un de vos quatuors.

- Bien Seigneur Suprême. Il en sera fait selon vos ordres.

Dans la grande salle du trône impériale de l'Empire Vong, trois hommes en costumes de généraux, non, en costumes plus imposants encore que celui des généraux, trois hommes se frappèrent le coeur en signe de soumission devant l'imposant Seigneur Suprême. Imposant non pas par sa taille mais par l'aura qu'il dégageait. Une aura qui vous regardait fixement tandis qu'elle aiguisait ses couteaux. Les trois hauts-commandeurs, car tel était leur rang, sortirent à reculont sans quitter le Seigneur Suprême des yeux. Lorsque la porte organique se referma ils s'autorisèrent un frisson de peur.

- Alors, que faisons-nous ?

- Tu as entendu, je vais déployer un escadron Taraz.

- Mais, il pense sur le moment, pas aux conséquences.

- Mieux vaut une grosse limace que l'on a jamais vu que nous.

- Oui, en effet. Concéda le moins d'accord.

- Très bien, allons-y.

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Et le commando se trouvait désormais devant l'entrée fermée de la forteresse de l'ancin Hutt : Jabba. Un commando d'élite de trente personnes en armures. Pas les armures souples et plates des soldats normaux, non. Leur armure à eux était faites de plaques soudées entre elles, à l'intérieur se trouvait un générateur de mini champ magnétique permettant de supprimer les tirs lasers pendant un certain temps. 25 d'entre eux armèrent leur puissants fusils Riffles pendant que les 5 autres ouvrirent l'arrivée de combustible de leurs redoutables doubles lance-flamme au plasma.

Dans une époque de pistolet-laser, le fusil Riffles avait mit un certain temps à être reconnue. En effet, au début presque un sujet de distraction pour les autorités ennemies à l'Empire Vong, sa redoutable capacité à perforer des plaques d'acier de plusieurs centimètres d'épaisseurs fut rapidement crainte, les vêtements anti-lasers ne pouvant rien face à ces pointes tirées à vitesse supersonique.

Finalement le chef d'escouade, redoutablement imposant dans son armure rouge de 2m50, soit tout de même 20 cm de plus que les armures normales, frappa d'un poing métallique contre l'épaisse porte blindée de la forterresse :

- Au nom de l'Empire nous vous ordonnons d'ouvrir cette porte.

Un capitaine gamoréen accourus vers la lourde porte blindée de la forteresse. Il rejoignis plusieurs de ses congénaires et pris la parole, voulant s'informer de la situation dans leur langue maternelle.

- Quelle est la situation ?

- 30 soldats de l'Empire Vong devant la porte. Commandos armés de Riffles.

Le capitaine savait que la situation avait grandement changé. Les convois habituels n'étaient pas armés de Riffles. La présence de cette arme était douteuse, certainement qu'il s'agissait pas d'une simple visite de courtoisie. Il communiqua avec le Seigneur Hutt via comlink.

- Seigneur Hittsar. 30 soldats de l'Empire Vong sont a nos portes, armés de Riffles. Ils demandent que l'on ouvre la porte.

# Commençez la procédure d'évacuation via les passages secrets, demandez la nature de leur visite mais restez sur vos gardes. #

Répondit Bha'Al Hittsar en language Hutt.

- A vos ordres.

De dehors, une caméra sortis au sommet de la porte munie d'un amplificateur et pris la parole.

# Soldats de l'Empire Vong, içi le capitaine Worh'. Nous vous demandons quelle est la nature de votre visite, nous vous attendions que le mois procahain. #

# Soldats de l'Empire Vong, içi le capitaine Worh'. Nous vous demandons quelle est la nature de votre visite, nous vous attendions que le mois procahain. #

Le chef d'escouade, car il n'y avait pas d'autre qualificatif, les escadrons de choc Taraz étaient des groupes d'élites et avaient leur propre hiérarchie. Cependant, techniquement, les capitianes devaient baisser la tête devant un chef d'escouade, plus concrètement, le haut commandement de l'Armée de la Paix se débrouillaient pour que les capitaines croisés ne soient jamais de leur côté, la diplomatie n'étant pas du tout l'un des critères pour mener ces groupes de bêtes en armure. ainsi le chef d'escouade montra son propre sens de la diplomatie : Il tira un pistolet de sa jambe gauche et tira une pointe métallique dans l'oeil de la caméra. Celui-ci explosa sous le choc mais les micros ne furent pas endommagés. Le garde Taraz rangea son arme et sortit son propre fusil Riffle, il fit un geste de la main et deux gardes s'éloignèrent légèrement avant d'ouvrir les caissons d'épaulières de l'autre. Pendant ce temps le chef d'escouade reprit la parole en direction de la caméra aveuglée :

- Nous pouvons qualifier cette mission de prévention. Au nom du Seigneur Suprême Trogu nous destituons le Hutt Bha'Al Hitsar de toute direction du secteur. Ouvrez immédiatement cette porte oun nous devrons vous considérer comme des ennemis de l'Empire.

La phrase était lachée : "Ennemis de l'Empire". Même le plus bas des sous-fifres connaissait de réputation les gardes Taraz et surtout leurs "modes d'opération" envers les ennemis de l'Empire. Restait à savoir si la crainte de leur cher Bha'Al était plus importante que la force de l'instinct de survie commun à toutes les espèces. A trente les Taraz pouvaient accéder sans problèmes jusqu'à Bha'Al, dans sa forteresse, la suite pourait poser plus de problèmes, il faudrait savoir qui passerait les bracelets au Hutt. Bien sûr les soldats espérraient tous intérieurement qu'il y aurait de la résistance, ou au moins au balle perdue tirée nerveusement, ils auraient ainsi l'occasion de calmer leurs instincts brutaux dans un déluge de pointes métalliques, leurs préférées étant celles le plus souvent utilisées : Celles en uranium appauvri U-238 de 12 mm causant de terribles dégats immédiats mais pouvant également être considérées commes armes létales. Derrière cette meute de brutes sanguinaires, les deux hommes avaient fini de vider leurs caissons et soudaient désormais leur ensemble de deux demi-bombe pour éventuellement forcer la porte ou, de toute façon, faire s'écrouler la forteresse à la fin.

Le capitaine Worh' ne trembla pas. Il se contenta d'écouter les ordres des soldats de l'Empire Vong et contacta Bha'Al Hitsar. La sage de la Forteresse de Jabba saurait quoi faire.

- Seigneur Hitsar. L'Empire Vong vous destitue de votre titre de Maître de Tatooine. Si vous résistez nous vous suivrons !

Le gamoréen entendis un juron suivi de grognements et d'un coup de poing frappé sur le trone de pierre. Le Hutt n'avait pas vraiment le choix, certes il pouvait s'en sortir contre cette escouade de l'AP. Les bandits qui étaient içi sont bien armés et en surnombre. Mais si l'unité de l'AP ne revenait pas ou ne faisait aucun rapport, Bha'Ahl serait traqué dans toute la galaxie... Le Hutt préféra ravaler sa fierté et annonça au gamoréen qu'il se rendait.

# Ce sera inutile. Une résistance içi sera vite écrasée. Ouvrez leur la porte. #

Le capitaine Whor s'executa et ordonna aux gamoréens d'ouvrir la porte. Lorsqu'il s'avança de sa démarche nonchalante vers les soldats de l'AP, le capitaine pris la parole.

- Mon maître accepte sa destitution.

- Mon maître accepte sa destitution.

Déjà à la vue de la porte s'ouvrant, les soldats de choc avaient soupiré de déception, mais l'annonce en énerva la plus grande partie. Le chef d'escouade frappa du poing métallique de son armure dans un rocher près de la porte.

- Grakh !

Le juron Vong avait été prononcé parfaitement avec une fureur contenue qui ne demandait qu'à s'exprimer, ce qui ne laissait rien présager de bon. Finalement il se redressa face au capitaine, un sourire mauvais se dessina sur son visage et il leva une main avant de baisser deux doigts. Les soldats Taraz jettèrent leurs armes sur leur épaule pendant que le chef d'escouade écarta brutalement le capitaine de son chemin :

- Guvvuk ! (Dégage de là !)

Encore une fois il s'était adressé en Vong, un Vong presque parfait comme on pouvait l'entendre venant d'un extra-galactique, seul l'accent n'était pas présent, pour la simple et bonne raison que la gorge des Vongs est très différente de celle des autres espèces et leur permet de prononcer certains sons inimitables. Les deux soldats les plus proches du chef se regardèrent d'un regard vide, signe d'inquiétude chez les Taraz à qui on supprimait la peur et la douleur par un moyen infaillible, les nerfs conducteurs étaient tout simplement tranchées par une opération précise. Ne pouvant plus avoir de peur ou même d'inquiétude, ils leur restait le regard vide. Les autres Taraz fixèrent les gardes d'entrée de l'oeil exorbité correspondant habituellement au drogué au dernier degré, en vérité les soldats de choc étaient pires.
Il s'agissait maintenant d'accéder jusqu'à Bha'Al, la logique aurait voulu que le capitaine les y conduise mais avoir été poussé par un Taraz n'incitait personne à les aider. Le chef d'escouade reprit finalement la parole d'une voix rauque et agacée :

- Et bien, "capitaine Worh'", conduisez-nous à Bha'Al ou même vos rancors ne voudront plus de vous à cause de tout le putin de métal que vous aurez dans le corps.

Sa main glissa le long de sa jambe et il reprit son pistolet ayant le même fonctionnement mais en plus rapide que les fusiols Riffle.

Alors qu'il venait d'ordonner au capitaine de le conduire jusqu'à Bha'Al et qu'il avait tiré sn arme, le chef des Taraz se retourna rapidement vers le capitaine gamoréen qui serrait sa vibro-hache, il reprit la parole d'une voix étrangement douce :

- N'y songe même pas espèce de porc. Même l'un de votre race infecte devrait savoir où est son intérêt.

Dans son dos, le capitaine avait deux fusils Riffle braqués sur lui, le bruit du cran d'arrêt sautant retenti en écho dans le couloir. Finalement le chef d'escouade se plaça aux côtés du capitaine Worh', pendant qu'ils croisaient des personnes chargées, les plus sadiques des soldats de choc les firent tomber d'un croche-pied ou d'un fusil glissant "accidentellement" de l'épaule pour se mettre entre les deux jambes d'un fuyard. Les plus malmenées étaient les femmes qui étaient vraiment battues au moindre regard. Cependant , après qu'une Twi'lek se soit effondrée dans un craquement et une flaque de sang les brutalités cessèrent un peu, les hommes enfin satisfaits d'une mort "accidentelle".

Lorsqu'ils pénétrèrent dans la salle du trône, les soldats de choc, comme un même homme, baissèrent les visières blindées de leur armure. Le chef d'escouade fit un petit pas avant que les différents capteurs de sont armure ne lui signale une modification du sol, une fente sur laquelle il avait posé le pied. Il le fit légèrement glisser en arrière, l'enlevant de se qui se révélait être la trappe à fosse de rancors. Puis, déployant rapidement son bras, il poussa le capitaine gamoréen sur le côté. Il leva la main et les fusils furent braqués vers les quatre personnes présentes ainsi que sur le droïde. Le conditionnement de l'AP était redoutablement efficace, et les principes basiques, parfaitement assimilés. Un unique fusil tira une unique raffale. Le bruit du tir était à peine fini que le droïde protocolaire s'effondrait, une dizaine de trous laissèrent passer la lumière en bref instant alors que les trente autres pointes mettaliques n'étaient pas complètement ressorties du corps robotique. Une unique voix prit la parole, comme récitant un texte apprit par coeur :

- Les droïdes sont la décadence du monde. Les armes et les machines peuvent être utilisées dans un premier temps de purification mais un robot à l'apparence humaine est une hérésie et une insulte envers les dieux créateurs.

En vérité il s'agissait bel et bien d'un texte apprit par coeur, la moitié des soldats présents ne comprenant pas des mots tels que "décadence", " purification" ou "hérésie",. Le chef d'escouade observa le droïde empalé puis baissa son propre pistolet. Si le garde Taraz n'avait pas tiré, il l'aurait fait lui-même. Il préféra passer ce détail et s'adressa directement au Hutt :

- Bha'Al Hitsar, au nom du Seigneur Surpême Trogu, je vous destitue de tout droit de commandement sur cette planète ainsi que sur toute possession impériale. Vous êtes également en état d'arrestation. La visière opaque se tourna vers les trois autres personnes présentes. Quand à vous, déclinez votre identité et la raison de votre présence ici.

Ces hommes étaient payés par le Hutt, et la loi en vigueur ne les obligeait pas à répondre, cependant, sur une planète éloignée comme Tatooine, la loi était adaptable en fonction de son représentant. Dans ce palais à ce moment, le représentant n'était autre qu'un chef d'escouade armé, accompagné de 29 soldats comptant parmis les plus brutaux de l'Armée de la Paix, et ayant face à lui trois hommes et une grosse limace. Alors que des bruits se faisaient entendre dans le couloir, toujours des personnes qui sortaient, cinq soldats de choc se retournèrent, pointant leurs fusils vers le couloir.

Le chef d'escouade observa quelques instants les trois autres personnes avant qu'elle ne répondent. Vulcan Raven, simple voyageur ? Peu de voyageurs traversaient l'Empire Vong, cependant rien ne pouvait prouver le contraire, aussi ce contenta-t-il de scaner l'ensemble de la silhouette puis le visage en détail avant d'enregistrer le tout dans l'ordinateur de controle de son armure. Vint alors le tour du mandalorien de se présenter. Un mercenaire engagé pour tuer... Anubis ? Le Taraz frappa du pied au sol et cria :

- Anubis est mort il y a de cela vingt ans ! Quand à Coruscant, cette planète n'existe plus ! Il n'y a plus que Yuuzhan'tar, capitale du puissant Empire Vong ! Le chef d'escouade se calma. Vous avez de la chance, mercenaire, un Yuuzhan Vong vous aurait tué sur le champ. Cependant il se trouve que l'Armée de la Paix recherche également cet homme pour différents meurtres. Aussi je vais vous demander de venir avec nous.

Enfin le Twi'lek se présenta, le soldat ne s'en préocupa pas et se contenta de le scanner de la même façon qu'avec Vulcan Raven. Lorsque le majordome fut entré dans la mémoire informatique, le chef d'escouade rangea son pistolet à sa jambe et sortit une paire de menottes surnomées "menottes de choc", pour la simple et bonne raison que les mains étaient placées dans les trous d'une sorte de boîte et, une fois maintenus par une fermeture partielle des trous, des impulsions électriques étaient envoyées toutes les dix secondes afin d'attrofier temporairement les membres. Les mains du Hutt furent glissés dans la "boîte" tandis que la première impulsion frappait déjà. Le chef d'escouade tira sur un cable situé derrière les trous pour les mains, cable qu'il accrocha à son armure. Puis il se tourna vers les autres personnes :

- Twi'lek Erh' et vous, Revan, sortez d'ici et trouvez un accès à une ville. Mercenaire, je vous demande de nous suivre. J'ai pu remarquer que l'évacuation des lieux avait commencé, dès que nous serons dehors ce bâtiment sera détruit.

En effet les soldats de choc s'étaient groupé par paires et terminaient de former les bombes à l'aide de leur demi-partie plus de celle de leur compagnon. Lorsque les bombes furent terminées la salle du trône fut minée et le groupe commença à sortir, minant au fur et à mesur les différents points importants.

Lorsque le groupe conduit par le chef d'escouade de soldats Taraz fut complètement sortit de la forteresse, celui-ci sorti un comlink et marmonna quelques bruits plutôt étranges pour une gorge humaine. Lorsqu'il rangea son comlink il se tourna vers la grande porte encore ouverte. Il ne prononça pas un mot mais hocha la tête en direction d'un soldat. Le Taraz sortit alors un petit boîtier et appuya sur une série de boutons. Un grondement sourd se fit entendre puis une explosion. Dans les entrailles de la forteresse, les charges placées de-ci de-là se déclanchèrent à la suite, créant rapidement une réaction en chaîne. Les murs se décollaient pour être à nouveau expulsés en sens contraire, finalement se fut tout le palais fortifié qui s'écroula sur lui-même.

Les soldats de choc eurent un petit rire en voyant les décombres s'écraser une nouvelle fois sous leur poids puis le chef d'escouade utilisa une nouvelle fois son comlink. Lorsqu'il le rangea de nouveau, un vaisseau se fit appercevoir dans le ciel de Tatooine. Un transport de troupes de l'AP. Vide, il arrivait pour récupérer les soldats, le Hutt, ainsi que le mercenaire. Quand il se posa le chef d'escouade hocha la tête et sa visière se releva, comme celle des autres soldats. Il poussa Bha'Al à l'intérieur, monta, fut suivi par quelques hommes avant que Volgin ne fut à son tour pressé de monter puis tous les autres soldats de choc montèrent avant que le vaisseau ne décolle.

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[HJ : c'est pas du grand art mais les fins de topics sont ma bête noir ]